Clôture d’enquête préliminaire à l’encontre de Coop : Utilisation de caméras de vidéosurveillance intelligentes dans les caisses automatiques
Le PFPDT clôt son enquête préliminaire concernant les caméras de surveillance dotées d’intelligence artificielle utilisées par la Société coopérative Coop sans ouvrir une enquête formelle. L’examen du cas a montré que le traitement des données était conforme à la loi sur la protection des données.
En février 2025, le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) a été interpellé par les médias, qui avançaient l’allégation selon laquelle la Coop aurait déployé dans certains points de vente, notamment à Lausanne, des caméras de surveillance dotées d’intelligence artificielle dans les zones de caisses en libre-service. Un pictogramme indiquait aux clients que ces caméras étaient équipées d’un logiciel capable de détecter les clients qui ne scanneraient pas tous leurs produits.
En vue d’établir l’état de fait, le PFPDT a immédiatement ouvert une enquête préliminaire et a demandé des clarifications à l’entreprise, notamment sur l’utilisation concrète de ces caméras, les données traitées, les différences avec une vidéosurveillance classique, les finalités poursuivies, la manière dont la transparence vis-à-vis des personnes concernées est assurée et le respect des exigences légales.
À l’issue de cet examen, et sur la base des explications fournies, le PFPDT a pu clarifier le fonctionnement de ces caméras et s’assurer qu’elles ne sont pas capables de faire de la reconnaissance faciale ou d’analyser les habitudes d'achat des clients. Sans entrer dans les détails du fonctionnement des caméras, le PFPDT a conclu que les traitements de données mis en œuvre dans ce cas respectaient la loi sur la protection des données et ne présentaient pas de risque accru pour les personnes concernées. Le dossier a été clôturé, sans ouverture d’une enquête formelle.